Texte paru dans: / Appeared in: Naive |
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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jérémie
Bigorie Pour ce huitième volume, consacré aux Concertos pour violon, de l'intégrale Vivaldi éditée par le label Naïve, Julien Chauvin prête son concours. Virtuosité et articulation caractérisent son jeu. Le bouillonnant Fabio Biondi (Virgin) et l'élégant Giuliano Carmignola (Archiv) ont sans doute fait preuve de davantage d'imagination dans la diversité des coups d'archet, mais il arrivait au premier de savonner certains traits et au second de verser dans la préciosité. Rien de tel chez le violoniste français, qui ralliera tous les suffrages: les nombreuses doubles cordes, la variété des figures et la sollicitation du registre aigu des Concertos RVI87et RV217 raviront les férus de pyrotechnies. Quant aux sensibles, ils fondront littéralement sous les bouffées pathétiques du Concerto RV387, dont le mouvement central reprend le sublime air « Vedro con mio diletto » extrait d'Il Giustino. Pour sa
première incursion discographique en territoire vivaldien, Le Concert de la Loge
fait mouche par son sens des contrastes, alternant contre-chants suaves,
introductions primesautières et ritournelles en rafales. Dommage qu'un
continuo un peu trop bavard ronge les
silences qui séparent les scansions du Largo ma non molto du RVI87.
Quant à la prise de son, effectuée dans la Galerie dorée de la Banque de France,
elle n'autorise pas un rendu aussi spectaculaire
que celle d'Archiv pour
Andrea Marcon et son Orchestre baroque de Venise. |
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