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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Jean-Christophe Pucek Les premières décennies du Siècle d'or espagnol, que l'on s'accorde généraIement à faire, débuter en 1492, furent avant tout celles de l'architecture. L’épanouissement des autres arts suivit celui des grandes constructions à partir de l'avènement de Charles Quint en 1519. Au service de l'impératrice Isabelle puis du futur PhiIippe II, Antonio de Cabezon est une figure essentielle de cette première moitié du XVIe siècle ibérique ; le fait qu'il ait quasi exclusivement composé pour les instruments le singularise à une époque dominée par la production vocale. Ses oeuvres se révélèrent un levain pour les écoles anglaise et néerlandaise de clavier. Jesus Noguera Guillen a choisi, pour son premier disque, de mettre Cabezon en résonance avec son temps en sélectionnant quatre exemples musicaux figurant dans le traité Arte de Taňer Fantasia (1565) de Tonnas de Santa Maria - et le nôtre - en incluant les Difèrencias sobre el Canto del caballero inspirées à Joan Magrané Figuera (né en 1988) par son glorieux aîné. Lejeune claveciniste y déploie un toucher dont la fermeté et la maîtrise apportent une assise et une densité qui font merveille dans l'invention sérieuse des tientos. Il est aussi capable d'une subtile variété dans la conduite des diferencias; on souhaiterait néanmoins parfois un peu moins d'amidon et un peu plus d'abandon dans la restitution des pièces d'essence vocale. Sobre et fourmillant de détails comme un bodegon de Cotan, ce récital prend place sans rougir aux côtés de celui d'Enrico Baiano (Symphonia, 1998), la vitalité poétique de Paola Erdas (Arcana, 2010) demeurant à ce jour inégalée. |
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