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Analyste:
Jean-Christophe Pucek Carolus Hacquart compte parmi les figures patiemment exhumées qui illustrent l'âge d'or des Pays-Bas et nous donnent à entendre le pendant musical des scènes de Vermeer ou des paysages d'Hobbema. Ce natif de Bruges s'installa dans les Provinces Unies à la fin de la décennie 1660, tout d'abord à Rotterdam, puis à Amsterdam et enfin à La Haye afin de se rapprocher de la cour d'Orange au sein de laquelle son protecteur, le conseiller, musicien et poète Constantin Huygens, était susceptible de lui assurer de profitables entrées. Le catholique Hacquart ne parvint cependant pas à y obtenir de poste et continua à oeuvrer comme organiste d'une église clandestine de la ville, publiant deux recueils instrumentaux en 1686, Harmonia Pamassia et Chelys (dont six Suites ont été magistralement gravées par Guido Balestracci pour Symphonia en 2004). Philippe Pierlot et ses amis ont puisé
dans ces deux recueils pour dessiner un portrait tout en subtil clair-obscur,
celui d'un compositeur sensible au charme mélodique italien qu'il capture dans
les Arie et Canzoni de ses sonates, dont les Bizzarie
révèlent son intérêt pour les extravagances du plus septentrional stylus
phantasticus. N'hésitant pas à faire appel à des éléments populaires, à de
brusques changements de dynamique ou de tempo, Hacquart offre un fascinant
instantané du creuset d'influences qu'étaient alors les Pays-Bas. |
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