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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean-Luc Macia
Nous savons la difficulté de
jouer avec assurance du cor naturel, donc sans pistons. Ursula Paludan Monberg
s'est forgé une place de choix comme soliste Deux concertos anonymes possèdent une sève plus séduisante, le cor dialoguant avec un hautbois d'amour puis deux hautbois. De même les deux partitions de Graun, utilisent à la perfection les roulades, les appels lointains et les arabesques qui mettent la soliste à rude épreuve sans la décontenancer. On appréciera surtout le Concerto a 3 de Telemann qui, à son habitude, ose marier des timbres inattendus, ici le cor et une flûte à bec qui tient la vedette. Le meilleur pour la fin: dans le Quintette KV 407 de Mozart, Ursula Paludan Momberg impose une volupté portée par des tensions mordantes (Allegro initial), une sérénité mélancolique (Andante) et une virtuosité éclatante (Rondo). Elle y est idéalement accompagnée par les cordes d’Arcangelo, tout comme dans les autres pages par les hautbois et flûtes, sans oublier le clavecin de Jonathan Cohen. |
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