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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Jorge Morales L’Ensemble The Gesualdo Six s'est fait une place de choix dans la prestigieuse lignée du Hilliard Ensemble, des Tallis Scholars ou des King's Singers. Ce groupe vocal britannique, créé en 2014, continuera sans aucun doute de marquer l'interprétation du répertoire a cappella par son niveau technique et musical. En témoigne ce programme, échelonné entre les XIIe et XXIe siècles, commençant quand la lumière cède la place à l'obscurité et se terminant par le retour de la clarté.
L'interprétation des motets de Gesualdo (Illumina faciem tuam) et de Gombert (Media vita) est exceptionnelle par l'expression de l'affliction et par la restitution des tissus polyphoniques, denses et complexes, notamment des dissonances. De même, Versa est in luctum d'Alonso Lobo, composé pour les funérailles de Philippe Il d'Espagne en 1598, mérite une mention spéciale: les couleurs et la texture traduisent parfaitement la gravité de la déploration et du deuil. Enfin, The Gesualdo Six réalise un travail musical remarquable pour les quatre berceuses estoniennes arrangées par Veljo Tormis (dont la plus remarquable est Laulan lapsele) ainsi que pour les autres pièces contemporaines, d'Owain Park, de Joanna Marsh ou de Sarah Rimkus. Elles présentent des harmonies aussi intéressantes que raffinées, parfois dissonantes. Un disque original et admirable.
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