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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Roger-Claude
Travers Apporter un vent de fraîcheur sur les concertos pour violoncelle n'est pas une mince affaire après les réussites de Coin, Cocset, Dieltens ou Galligioni. Il fallait la précision, l'élan, l'extraordinaire maîtrise technique d'Ophélie Gaillard, portée par un ensemble Pulcinella aux parfums entêtants de Café Zimmermann. On la sentait un peu tendue hier encore, quand il lui fallait s'abandonner dans l'ornementation d'un mouvement lent ou perdre le contrôle pour souligner le côté « spirituoso » des allegros. Il n'en est plus rien. Son immersion dans l’univers vivaldien est aujourd'hui accomplie. Le puriste s'étonnera des petites cadences à la fin des allegros qu'elle ajoute pour montrer ses aigus. Mais quel programme! Savourez la version originale inédite du RV409 avec un menue changement dans le troisième mouvement qui a son charme. Le basson obligé y est plus expansif et chantant qu'à l'accoutumée. Une belle alternative, à ranger tout près de Bylsma (Sony). Et quelle mécanique époustouflante de l'instrument piccolo dans le, finale du RV414! De l'inédit encore, avec le Larghetto reconstruit du RV 788, excursion dans le grave du violoncelle sur lit de continuo. Le célèbre RV 424 y trouve sa référence. En particulier dans l'approche du Largo, dont la ligne soliste, moelleuse, est nappée d'étranges sonorités où se mêlent psaltérion et clavecin. Le RV 575 est un tourbillon. Pris à vive allure, il prétexte à une émulation d'ornements inventifs, qui ne cèdent en rien à ceux de Pablo Valetti dans le finale du RV 112, métamorphosé ici en joyeuse danse populaire, avec percussions de tambourin. Le « Dolce Duello » entre voix et violoncelle inauguré par Cecilia Bartoli et Sol Gabetta a trouvé une petite soeur Sovvente il sole surtout, où le métal concentré et coloré de Lucie Richardot rivalise avec le violoncelle piccolo. Pulcinella doux, souple et ample communie. Un charme fou. |
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