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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Philippe Venturini C'est au milieu des années 1730 que Bach adapta pour deux clavecins des concertos autrefois pensés pour hautbois et violon (BWV1060), deux violons (le fameux BWV1043 devenant le BWV 1062) et un duo sans accompagnement (BWV1061). Les artistes ont eu l'heureuse idée de leur adjoindre ici le Prélude et la Fugue qui ouvrent et referment respectivement la Clavier-Übung III, destinée à l'orgue. À la suite de Fabio Bonizzoni, Céline Frisch, Béatrice Martin, Bertrand Cuiller, Ottavio Dantone, Aapo Häkkinen, Frédérick Haas, Masaaki et Masato Suzuki, mais aussi Pierre Hantaï, Olivier Fortin et Emmanuel Frankenberg ont choisi un quintette à cordes comme partenaire, effectif instrumental supposé du Collegium Musicum que dirigeait Bach à Leipzig en ces années. Si l'histoire ne peut valider définitivement cette option, la musique lui donne raison: elle démêle en effet une polyphonie souvent complexe et fait entendre ici une partie de violon calquée sur la main droite d'une partie de clavecin, là le rythme trochaïque de la basse (mouvements lents des BWV 1060 et 1062). Malheureusement, la prise de son, qui a préféré la densité de la matière à la finesse du trait, ne permet pas de distinguer correctement les pupitres. Cela dit, elle n'empêche pas d'apprécier le jeu délié, délicat (BWV 1062/2) et enthousiaste (BWV 1062/3) des deux solistes, ni la majesté rayonnante du diptyque BWV552. |
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