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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean-Christophe Pucek Ses Toccate comme ses Ricercari montrent en Pasquini un héritier à la fois scrupuleux et astucieux de Frescobaldi; l'introduction de mouvements fugués dans les premières anticipe une formule vouée au succès. Le meilleur de son invention réside néanmoins dans un art foisonnant de la variation qui puise aussi bien dans les rigueurs du contrepoint que dans la vigueur de la danse. Sur la copie d'un clavecin de Giusti et à l'orgue Bonatti (1713) de Santa Maria de Valverde, Roberto Loreggian nous offre, en cinq disques, un généreux parcours au sein du manuscrit berlinois. Interprétées avec un souci tout corellien de la clarté des lignes, les pièces d'orgue trouvent un bel équilibre des plans sonores et une ampleur toujours justement dosée afin de ne pas contraindre la fluidité musicale. Les bonheurs sont moins constants côté clavecin, où les capacités de Loreggian à architecturer le discours et stimuler l'attention (les vastes Variazioni du deuxième CD) ne font pas oublier des duretés et des raideurs que bannissait la tribune. L'entreprise, méritoire, n'en vaut pas moins le détour pour approfondir ses connaissances de l'art du clavier au XVIIe siècle. |
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