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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Jérémie Bigorie Renommé en son temps pour sa musique vocale, Bernardo Pasquini a laissé son nom dans l'histoire comme compositeur de musique instrumentale - il passa l'essentiel de sa carrière à Rome en qualité d'organiste de la basilique Sainte-Marie d'Aracoeli -,ce qui fait de lui le maillon indispensable entre Frescobaldi et Domenico Scarlatti. Respighi s'en est souvenu dans sa suite pour petit orchestre Les Oiseaux. Toutes issues du même manuscrit conservé à la Bibliothèque d'État de Berlin, les oeuvres pour clavecin et orgue ici enregistrées font le grand écart entre brèves toccatas et édifices contrapuntiques où se manifeste le talent de Pasquini pour la forme à variations - la plus longue pièce du genre totalise vingt trois minutes! Roberto Loreggian, après un beau récital Pasquini chez Chandos, s'impose comme l'homme de la situation: attaché à reproduire « le son italien de la fin du XVIIe siècle », il s'est équipé d'instruments d'une belle variété de timbres et de registrations, lesquelles facilitent la transposition d'une octave à l'autre au gré des pièces et des variations. L’artiste fait valoir d'attrayantes qualités d'improvisation qui se traduisent ici par une ornementation fleurie, là par un léger rubato, ailleurs par une musicalité des trilles parfaitement appareillée à la délicieuse Toccata con Io scherzo del cucco. Ces cinq disques sont à marquer d'une pierre blanche, mais on gagne à les écouter en plusieurs fois. |
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