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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Olivier Fourès Il fait précéder le célèbre cycle vivaldien par des pièces siècle italien qui évoquent la nature : rossignols, coucous, poules, crapauds. Son imaginarium nous y régale. Écoutez la Sonata sopra fuggi dolente core de Marini, profonde et puissante, ou La lusignola de Merula, dont on jurerait que Vivaldi s’est inspiré! Les Quatre Saisons prennent ainsi place dans un tableau plus large et pertinent. À la verticalité bruyante, lumineuse, incisive et violente de la version de 1993 répond cette nouvelle mouture pleine d’élasticité, de chaleur, de rondeur dans les danses (ah! L’élan de la musette du Printemps). Onofri affiche désormais plus de maturité, de sfumato, entre ombre et lumière. Au-delà d’un violon enchanteur aux couleurs indescriptibles, au-delà de la riche palette d’Imaginarium, nous admirons l’ornementation profuse et naturelle, si consciente du langage vivaldien, les timbres (bravo au pupitre d’alto pour son imitation du chien!), le magnifique travail du continuo, notamment à l’orgue, de surprenants choix rhétoriques sur les dynamiques et sur le rapport à la pulsation.
Passons
sur l’établissement du texte musical (qui reproduit fidèlement les erreurs de
l’édition La Cène publiée à Amsterdam en 1725…), et saluons le retour d’Onofri
sur ces sentiers rebattus où en grand poète il sait toujours dénicher des
perspectives insoupçonnées. Un joyau, à ranger aux côtés de Beyer (ZZT/Alpha),
Carmignola ! (Divox), et du Onofri d’antan. |
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