Texte paru dans: / Appeared in: |
|
Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jérémie Bigorie Après son premier enregistrement, fameux, réalisé avec Il Giardino Armonico (Teldec, 1993), Enrico Onofri a choisi, pour celui-ci, d'intégrer Les Quatre Saisons «au sein d'une fresque plus large dédiée à la nature » : ici, une sonate de Marini où apparait en filigrane le thème de la Moldau dérivé d'une « chanson naturaliste célèbre de Giuseppe Cenci »; là, le chant du rossignol qui, selon Merula, se transforme en un fugato endiablé; ailleurs, la transcription pour cordes du Chant des oiseaux de Janequin, expurgé de ses onomatopées, avant que coqs, poules et crapauds de la sonate de Pasino viennent compléter le bestiaire au service duquel Enrico Onofri déploie ses sonorités. Pas toujours cohérente dans ses partis pris, son interprétation des Quatre Saisons se fonde sur la première version imprimée, publiée par Le Cène en 1725, laquelle stipule l'orgue au continuo (sauf pour « L’Automne ») « et un nombre réduit d'intrumentistes ». Dès lors, pourquoi renoncer au clavecin, si c'est pour étoffer l'instrumentarium de très résonants archiluth et théorbe ? Onofri nous surprendra plus d'une fois par son sens de la dramaturgie et des contrastes (suspense haletant de l’Adagio de « L’Été »), quitte à prendre le contre-pied des habitudes. Du moins ce fin musicien obtient-il ce qu'il veut de son violon (quelle virtuosité des trilles!) et peut-il compter sur le dévouement des neuf musiciens de l'Ensemble Imaginarium. |
Sélectionnez votre
pays et votre devise en accédant au site de |
Pour acheter l'album |
Choose your country
and curency |
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD
Click either button for many other reviews