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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean-Luc Macia Pour son premier disque, ce quatuor néerlandais (flûte, violon, violoncelle, clavecin), formé en 2011 et renforcé ici par trois comparses (une soprano, un hautbois et une contrebasse), propose un survol varié de la musique de Telemann. Passons rapidement sur la Suite pour cordes intitulée La Querelleuse, dont la réduction gomme bien des aspects, transformant ou Les Combattants en mignardises sans envergure. Trois sonates en trio permettent d'apprécier les qualités des interprètes au gré d'allegros vivaces et de mouvements lents traversés d'influx poétiques. Tel l’Andante de la sonate en trio tirée des Essercizi musici où la flûte de Thomas Triesschijn et le violon de Matthea De Muynck résonnent comme en écho. Dans la brève cantate dite « morale », la soprano Kirsten Witmer déploie un timbre souriant, aux coloris subtils, nourrissant de magnifiques dialogues avec la flûte. Deux des douze Fantaisies pour flûte seule (l'une est transcrite pour violoncelle) et une Fantaisie pour violon seul mettent également en vedette la virtuosité accomplie des membres du petit collectif. Plus connu, le Concerto a 4 TVVV 43/a3 (pour flûte à bec, hautbois, violon et continuo) ne souffre pas de la réduction chambriste grâce à la vivacité et la richesse des affects (magistral Vivace). Il conclut une anthologie bien conçue malgré la transcription moins heureuse de la Suite.
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