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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Ivan A.
Alexandre
Facétieux de naissance, le
Kitgut sèment la confusion. Le titre de leur premier disque provient de la
passacaille de King Arthur, ouvrage dont ils retiennent une chanson et un
hornpipe mais nulle passacaille. Quant au sous-titre, « Le quatuor à cordes
avant le quatuor à cordes », il n’est pas moins trompeur.
À leur place, le somptueux
Quatuor en ré majeur du dernier, certes visionnaire en ce qu’il arrache le genre
à la chambre privée pour l’initier au concert public, mais écrit après la mort
de Mozart, donc pas du tout « avant le quatuor ».
Moins
promesse que jeunesse (« Quand les ans rident le visage / Il est trop tard pour
être sage », d’où le titre), ce premier album des Kitgut ne veut pas finir. Sa
dernière plage est un entracte (Venus et Adonis de John Blow) joué non comme un
point mais comme une virgule. |
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