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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jérémie Bigorie Jean-Marie Leclair était réputé pour sa virtuosité. Mais, à la différence d'un Locatelli, le Français ne tombe jamais dans l'excès: la rigueur de la composition, la hauteur de la pensée, mais aussi le charme égaient l'éclat de la technique. Autant de qualités perceptibles dans les Concertos pour violon op. 7 qu'il interpréta régulièrement au Concert Spirituel entre 1728 et 1736, Adoptant le plan vivaldien en trois mouvements (vif-lent-vif), ses Concertos mettent en valeur tous les registres du soliste: brillants et mélodiques, ou récitatifs tendres, tandis que le lyrisme et parfois la gravité se manifestent dans les mouvements lents. Enregistrés intégralement pour la première fois par Gérard Jarry et l'Orchestre de chambre Jean-François Paillard (Erato, 1978), les Concertos de Leclair connaissent une nouvelle jeunesse grâce à Daniel Cuiller(Adda), à Jaap Schröder (avec Harnoncourt, Teldec) et, plus récemment, à Fabio Biondi, également pour Glossa. À la nonchalance paterne de l'Italien, d'une exécution digitale parfois brouillonne, Leila Schayegh oppose un jeu plus maîtrisé, avec une main gauche ferme et des coups d'archet moins heurtés: on n'en prendra pour exemple que la souplesse et les délicates touches de couleurs de I’Andante du Concerto en ré op. 10 nº3 (dont il existe une belle transcription pour flûte). L'articulation très vif-argent de La Cetra Barockorchester parachève brillamment la réussite le cette intégrale des Concertos pour violon. |
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