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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jérémie Bigorie Johann Adolf Hasse, dont Romain Rolland, dans son Voyage musical au pays du passé, comparait le génie mélodique à celui de Mozart (excusez du peu!), cultivait pour les salons de l'aristocratie un répertoire plus feutré qu'à l'opéra. L’écriture vocale reste grosso modo la même (récitatif et aria da capo), mais la forme et la destination de ces cantates donnaient au compositeur l'occasion de tester les chanteurs et d'expérimenter. Le Musiche Nove et Claudio Osele s'imposent comme les spécialistes de Hasse qu'ils ont enregistré aux côtés de Simone Kermes et Vivica Genaux (Deutsche Harmonia Mundi). Si elle n'a pas le même abattage scénique non plus que la virtuosité des coloratures, Veronika Kralova s'appareille bien à ces cantates de chambre au parfum arcadien. La sélection opérée par les musiciens comprend notamment une paire d'arias d'après les canzonette de Paolo Rolli. Le sol mineur et ses nombreux chromatismes qui ouvrent Dite almeno occasionne quelques frottements particulièrement dissonants sur instruments anciens (diapason4l5 Hz), tandis que la seconde aria, Delta noiosa estate, célèbre joyeusement l'arrivée de l'automne avec une flûte concertante. Veronika Kralova réalise les da capo dans le style, se partageant au besoin les diminutions avec la basse continue (le clavecin dans Perché leggiadra lrene). On retrouve d'ailleurs les musiciens de l'ensemble dans quelques sonates pour violoncelle, flûte et clavecin, dont ils exaltent avec dilection les figures théâtrales. |
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