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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jérémie Bigorie Le grand office des Vêpres n'a pas manqué de susciter reconstitutions et enregistrements, avec succès : c’est le cas de deux de nos disques de chevet, les Vêpres italiennes 1612 par Robert Hollingworth (Decca) et les Vêpres vénitiennes par Paul McCreesh (Archiv). La présente nouveauté nous plonge un siècle plus tard, à Rome, lors de la célébration des « Grandes Vêpres carmélites » telles qu'elles ont pu se dérouler à l'église Santa Maria in Montesanto vers 1700: psaumes alternant avec hymnes et Magnificat, précédés comme il se doit de l'antienne grégorienne « Deus in adjutorium meum intende » - celle-là même qui introduit les sublimes Vêpres de Monteverdi et de Cozzolani récemment exhumées par Emiliano Gonzalez-Toro (Naive, CHOC). C'est dire la bienveillance qui présidait à notre écoute. Las, l'exécution instrumentale le dispute en amateurisme au niveau des solistes. Oppressante, la prise de son grossit le jeu raide des cordes et le brouillon de la réalisation chorale du Dixit Dominus de Haendel. Le pire réside dans le duo « De Torrente » et les airs mariaux Haec est Regina Virginum et Te decus Virgineum. En cause, le timbre strident du contre-ténor, qui à lui seul suffirait à vicier les qualités de ses partenaires, de même qu'une goutte de vinaigre suffit à altérer la saveur d'un grand cru. À oublier. |
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