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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Cécile Chéraqui Plusieurs bonnes idées sont à l'origine du présent album: mettre côte à côte musique ancienne et contemporaine, démontrer que la Renaissance influence encore de nos jours les compositeurs et illustrer l'éclairage musical nouveau que l'on peut apporter sur des textes utilisés depuis des siècles. Malheureusement, aucune de ces idées n'est véritablement développée, ce qui brouille l'intention première de l'ensemble. Cet enregistrement ne réussit pas à se faire une place dans la discographie du Marian Consort, qui a déjà mélangé l'ancien et le moderne de façon bien plus aboutie, avec « Stabat Mater: Choral Music by Lennox & Michael Berkeley » (2016) et « Music for the Queen of Heaven: Contemporary Marian Motets » (2017). Le Stabat Mater de Gabriel Jackson, né en 1962, et le Miserere de James MacMillan, né en 1959, sont néanmoins de très belles découvertes. Ils rappellent que l'ancrage dans la tradition, même ancienne, n'empêche en rien la modernité ni l'originalité du langage. Le premier mélange ainsi subtilement différents types d'écritures, tantôt en organum, tantôt en faux-bourdon tout anglais, mais également dans des harmonies s'approchant du cluster, toujours très colorées. Hormis la mise en espace du Miserere d'Allegri qui ne fonctionne pas (le second choeur est à peine audible), la prestation du Marian Consort, d'une grande qualité, jongle sans difficulté avec les deux époques. C'est véritablement ce qui relève le niveau de l'album. |
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