Texte paru dans: / Appeared in: Code-barres / Barcode : 7318599924915 |
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Loïc Chahine Dix CD
pour l'intégrale des cantates profanes ? C'est qu'aux divers drammi per
musica Suzuki joint toutes les variantes d'oeuvres destinées à l'office (BVW
30a, 36c, 134a et 173a), le Stabat mater de Pergolèse rhabillé en
Tilge, Höchster sous le numéro BVW 1083, et même l'ode funèbre
Lass, Fürstin (BVW 198). Grand écart avec la truculente Cantate
des paysans! Le chef japonais n'a pas toute la souplesse requise par
l'exercice, et nous avons plusieurs fois signalé le caractère inégal des divers
volumes (cf. nos 617 et 653). L'ensemble vaut d'abord à titre de somme, car ce
versant de l'oeuvre de Bach a rarement été servi de manière aussi exhaustive. Et
l'éditeur n'est pas radin: un copieux livret récapitule brièvement l'historique
de chaque cantate et en donne les textes chantés (traduits en anglais). De plus,
la propreté parfois objective du Bach Collegium Japan colle bien à l'aspect
documentaire qu'on pourra trouver à l'entreprise. Mais on cherchera ailleurs
Cantate du café plus réussie (chez Hogwood et Leonhardt), paysans plus
vivifiants (Harnoncourt), grandes fresques
mythologiques plus éclatantes (Jacobs). |
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