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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Olivier
Rouvière Après Bach, Vivaldi, Handel : en ce moment Jordi Savall se consacre aux « géants baroques ». Hélas,ici, il d’égare. Dès l’ouverture, âpre, aux contours cernés de noir, on sent la tentation de charger Le Messie d’un surcroît de pathos, de trop en faire. Staccato marqué, accords assénés, contours rythmiques soulignés, tout ressortit de la démonstration, au détriment de la souplesse, du mouvement, du mystère (« The people that walked in darkness »!) et – dans cette œuvre en constante métamorphose – de l’évolution organique, de la montée en puissance : l’irrésistible houle de l’ « Hallelujah » n’enfle mais est donnée d’emblée. « Lift up your heads » et « Let all the angels » ne s’ouvrent pas comme des fleurs. La première partie,
qui appelle les douces teintes de la Nativité, est particulièrement ratée
(pourquoi l’orchestre joue-t-il si fort?). |
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