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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jérémie Bigorie L’Ensemble Bradamante joue ces concertos de chambre dans des transcriptions pour leur formation, qui comprend flûte et hautbois, flûte, violoncelle et clavecin. Une manière de perpétuer cette tradition en vigueur à l'époque baroque et de voyager en Europe. Ce n'est pas du côté italien que le résultat se révèle le plus convaincant : manque au Concerto RV103 de Vivaldi la variété d'articulations et de colorations que permettent les instruments à cordes; quant au célèbre Concerto grosso « Fatto per la notte di Natale » de Corelli, il ménage les relais serrés entre les motifs (savoureux retards aux deux flûtes à bec) à défaut de, jouer des contrastes entre ripieno et concertino. L’arrangement proposé peine à combler le vide des parties médianes, particulièrement perceptible dans la Pastorale finale. Dans son propre arrangement réalisé à l'occasion de l'album « Noël baroque » (Alpha, CHOC), François Lazarevitch s'était employé à mettre les vents à la fête, mais il disposait d'un instrumentarium suffisamment fourni pour préserver l'équilibre de la polyphonie. Heureusement, nos quatre musiciennes ne déméritent pas dans le reste du programme, notamment Leonor Palazzo et son superbe violoncelle à cinq cordes, dont l'expressivité et la sensualité égalent celle d'une viole (Concerto en ré mineur, attribué à Haendel ou Telemann). Mention spéciale à la suite de danses du Concerto de Mouret, dit « le musicien des grâces », qui culmine dans une ample et ondoyante chaconne. |
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