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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Vincent
Genvrin Le choral demeurait l'aliment principal du répertoire des organistes, comme en témoignent deux partitas de Gronau qui visent moins à la profondeur qu'à l'effet. La surprise vient surtout des six sonates de Volckmar (1717), musique déroutante composée par un artiste à l'ego surdimensionné. Ces « galanteries », jugées déplacées au culte par la fabrique de Sainte-Marie, la principale église de la ville, se révèlent à vrai dire plutôt musclées. Sur un Organo pleno omniprésent, des marches d'harmonies se succèdent sans répit, prétextes à un véritable concerto pour pédalier. Faut-il croire les marguilliers lorsqu'ils expliquent ces solos d'une virtuosité étourdissante - qui font craindre pour l'état de l'instrument - par la paralysie partielle des doigts de l'auteur ? Le jeu impeccable mais un peu froid d'Andrzej Mikolaj Szaclejko convient parfaitement aux feux d'artifices de Volckmar, un peu moins à Gronau dont les variations auraient mérité plus de sensibilité. L’interprète a cependant le mérite de nous faire découvrir l'évolution radicale qui affecte la musique d'orgue dans ces contrées durant le XVIIIe siècle. |
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