Texte paru dans: / Appeared in: |
|
Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Philippe Venturini Ç'est un « différend juridique », nous apprend Christina Pluhar, qui a empêché la parution du premier de ces trois disques Rossi, enregistré avec Véronique Gens et intitulé « La Lyra d'Orfeo ». Le voici enfin disponible, accompagné de deux suivants, « Arpa Davidica », réalisés avec d'autres chanteurs. Le projet compte ainsi 36 numéros, dont près des deux tiers sont annoncés en première mondiale. En plus des extraits d'Orfeo et d'airs signalés dans divers programmes (« La Bella più bella », par exemple), Christina Pluhar présente en effet des passages de son opéra Il Palazzo incantato di Atlante (1642), d'après Orlando furioso, qu'elle dirigea dès la fin des années 2000, et de nombreuses mélodies, le plus souvent à voix seules. Connues ou non, ces pages rappellent avec quel soin Rossi élabore son contrepoint et avec quelle efficacité dramatique il illustre le texte : ainsi, « Dove mi spingi, amor » déploie, dans un ample récitatif, une large palette de sentiments contrastés. Comme à l'accoutumée, Christina Pluhar aime les longues introductions instrumentales où les cordes (violons, violes, violone, guitares harpes) déploient leur sortilèges. La distribution, on s'en doute, se montre sans faille (Véronique Gens inoubliable dans « Mio ben » d'Orfeo), au service d'un compositeur de premier ordre, insuffisamment entendu. |
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD
Click either button for many other reviews