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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste: Philippe Venturini Après McGegan (Harmonia Mundi, 1991) et Gardiner (Philips, 1991), Jacobs (Harmonia Mundi, 2010) annonçait « reconstituer l'oeuvre dans sa conception initiale » tandis que Cummings (Accent, 2015) se conformait à la nouvelle édition critique. Cette nouvelle proposition adopte sa propre partition qui affecte notamment le rôle de Poppée: elle perd son air « Fa'quanto vuoi » (I, 19), proposé en appendice, et troque « Bella pur il moi diletto » contre « Spera, alma mia » (II, 6). Après l'apparition de Junon, la pièce s'achève par un ballet emprunté à Rodrigo. En appendice figure également le duo entre Otton et Poppée (III, 10) remplacé à la création, en 1709, par deux airs. Arguties pour spécialistes rétorqueront certains. Réussir Agrippina n'est pas une question de texte mais d'esprit et de souffle. Il faut en effet pouvoir animer un plateau encombré de neuf personnages se partageant une quarantaine d'airs, brefs (nous sommes à Venise), que disputent de longs récitatifs (idem). Emelyanychev ne laisse pas la tension retomber. Fagioli excelle en Néron velléitaire tandis qu'Elsa Benoit est une Poppée aussi charmeuse que futée, Orlinski se réfugie un peu trop dans l'élégie et Pisaroni manque d'aisance. Joyce DiDonato, elle, n'en manque pas et mène cette équipe de médiocres par le bout du nez, avec autant de désinvolture que de diaboIique intelligence.
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