Texte paru dans: / Appeared in: |
|
Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Olivier Fourés Vivaldi comparé à une star du rock ? Gare ! Le cliché ne doit pas ici nous détourner d'un programme brassant sans complexe tous les genres du violon concertant vivaldien, depuis le célébrissime et exhibitionniste « Grosso Mogul » RV208, jusqu'à des chefs-d'oeuvre tardifs (RV 177 et 273), en passant par des concertos « mécaniques » dédiés au virtuose allemand Johann Georg Pisendel : le dense RV 242 (publié dans l'Opus 8) et le très spécial RV 237 dans lequel Vivaldi reprend une sonate de Westhoff (que Pisendel lui aura montrée), prétexte au plus délirant bariolage. À l'évidence, Stefan Plewniak aime cette musique, elle l'inspire, et il a de solides ressources techniques pour l'affronter. Certes, on reste bien loin de l'ampleur que sait donner à ces pages un Giuliano Carmignola, ou de la poésie envoûtante d'Amandine Beyer, mais il y a ici un souffle honnête et personnel qui, à défaut d'arriver à percer le texte en profondeur, parvient toutefois à faire briller de nombreux traits. La Cappella dell'Ospedale della Pietà épouse fidèlement cet esprit ingénu, direct, enthousiaste et généreux. Malgré un manque de finition qui affecte jusqu'au montage (et aux éditions employées), le brio qui anime la lecture mérite des encouragements. |
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD
Click either button for many other reviews