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Diapason # 687 (02 /2020)
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JB Bach: The Complete Orchestral Suites Product Image

Code-barres / Barcode : 4022143977700

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Analyste: Jean‑Christophe Pucek

De ce Johann Bernhard Bach, les histoires de la musique ont surtout retenu la nomination à la Georgenkirche d'Eisenach en remplacement de son cousin Johann Christoph en 1703 (lui‑même grand-oncle de Johann Sebastian), puis sa qualité de maître de chapelle de la même cour à partir de 1712. Ses quatre Suites pour orchestre constituent l'essentiel de ce qui nous reste de sa production ; elles furent jugées suffisamment dignes d'intérêt par son illustre cousin pour qu'il les fasse jouer au Collegium Musicum de Leipzig. Écrites pour cordes seules, elles suivent le modèle, canonique au XVIIIe siècle, de la Suite de danses variées précédée par une solennelle Ouverture tripartite à la française. On y relève quelques traits italianisants, tel l'emploi d'un violon concertant dans l'Ouverture en sol mineur, et l'inclusion de pièces « de caractère » (Les Plaisirs, La Joie).

Pour ces partitions où élégance et fraîcheur savent faire place à quelques airs tendres ou graves, seule la lecture claire et équilibrée du Bach Concentus (Accent, 2008) s'en tient à l'effectif écrit par le compositeur. Les autres versions de la discographie, celle de L’Achéron en tête, hélas lourdement handicapée par une captation confuse (Ricercar, Cinq Diapason, cf. n° 652), y ajoutent des vents. C'est également l'option retenue par Gernot Süssmuth qui dirige du violon un Thüringer Bach Collegium concentré et déploie une incontestable ardeur pour défendre ces pages. Galbées, nerveuses et colorées, les Ouvertures en mi mineur et en majeur sont les plus réussies. Les deux autres sont plus inégales, alternant instants de grâce et moments de flottement, voire prosaïques; c'est particulièrement regrettable pour la splendide Ouverture en sol mineur qui offre à l'archet soliste tant d'occasions de faire valoir ses qualités expressives. Cette réalisation méritoire, dont on goûtera la présence et le grain, au­rait gagné à plus de souplesse. Elle ne remet pas en cause la suprématie du Bach Concentus et d'un Freiburger Barockorchester juvénile et gourmand (Emi, 1993).


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