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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean‑Christophe Pucek Pour ces partitions où élégance et fraîcheur savent faire place à quelques airs tendres ou graves, seule la lecture claire et équilibrée du Bach Concentus (Accent, 2008) s'en tient à l'effectif écrit par le compositeur. Les autres versions de la discographie, celle de L’Achéron en tête, hélas lourdement handicapée par une captation confuse (Ricercar, Cinq Diapason, cf. n° 652), y ajoutent des vents. C'est également l'option retenue par Gernot Süssmuth qui dirige du violon un Thüringer Bach Collegium concentré et déploie une incontestable ardeur pour défendre ces pages. Galbées, nerveuses et colorées, les Ouvertures en mi mineur et en ré majeur sont les plus réussies. Les deux autres sont plus inégales, alternant instants de grâce et moments de flottement, voire prosaïques; c'est particulièrement regrettable pour la splendide Ouverture en sol mineur qui offre à l'archet soliste tant d'occasions de faire valoir ses qualités expressives. Cette réalisation méritoire, dont on goûtera la présence et le grain, aurait gagné à plus de souplesse. Elle ne remet pas en cause la suprématie du Bach Concentus et d'un Freiburger Barockorchester juvénile et gourmand (Emi, 1993). |
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