Texte paru dans: / Appeared in: SDG |
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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Philippe Venturini Kati Debretzeni ne saurait disputer la notoriété à d'autres violonistes qui ont enregistré ces concertos sur instruments anciens tels Monica Huggett (Erato, 1985), Rachel Podger (Channei Classics, 2010), Amandine Beyer (Zig-Zag Territoires, 2007), Viktoria Mullova (Onyx, 2012), Pablo Valetti (Alpha, 2008), distingué lors de l'écoute en aveugle du BWV 1041 (Classica nº 151), Giuliano Carmignola (Archiv, 2013) ou Andrew Manze (Harmonia Mundi, 1996). Mais le mélomane attentif aura repéré son nom sur de très nombreux disques de John Eliot Gardiner: elle est en effet premier violon des English Baroque Soloists depuis 2000. Cette qualité participe incontestablement à ce climat de « conversation passionnée entre amis » que revendique Gardiner dans son texte de présentation. Bach l'a d'ailleurs entendu ainsi, empruntant les codes du concerto vénitien qu'il soumet à son infatigable imagination et sa capacité à entremêler, sans que parfois rien n'y paraisse, les voix du soliste et de l'orchestre (l'étonnant premier mouvement du BWV1041). Orchestre qui se présente en effectif réduit mais pas minimaliste: trois premiers et seconds violons, deux altos et violoncelles. On regrette, comme à l'accoutumée, une prise de son passablement plate et grise mais on reste convaincu par la justesse de tempo (le pas vif et leste des finales, en ternaire) et le chant épanoui des mouvements lents, en équilibre entre les registres extrêmes, grave et aigu.
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