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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean‑Luc Macia Pour boucler le sixième volume d’un cycle remarquable (c f. no 665), Michael Schneider a pioché des oeuvres rares, que Telemann n'avait pas titrées concertos, et, sauf erreur, non enregistrées jusqu'ici, mais aussi deux pages bien connues puis qu'extraites de la Tafelmusik. Avec le virtuosissime concerto pour deux cors et avec celui, plus poétique et subtil pour flûte, violon, violoncelle et cordes, La Stagione Frankfurt entre en concurrence avec, notamment, Goebel et Harnoncourt. Le premier (TWV54/Est) est d'une vivacité rythmique et d'une splendeur sonore qui le place d'emblée au sommet de la discographie, Schneider n'accusant pas trop spatialement les effets de dialogues entre les cors ce qui rend cette musique plus homogène. En revanche, il insiste sur l'aspect pastoral, serein et lumineux du TWV53/A2 où la flûte de Kad Kaiser scintille avec une grâce indéniable. Tout au plus reprochera-t‑on une baisse de tension dans le premier des deux allegros. Les trois autres oeuvres sont plutôt atypiques. La Sinfonia melodica est en fait une Suite pour deux hautbois, basson et cordes, avec des danses pittoresques ‑ comment ne pas savourer la Chaconnette ou la Gigue en Canarie ici enlevées avec brio ? Le TWV44/43 est un septuor dont la basse continue est étoffée par Schneider (violoncelle, basson et contrebasse). Et Telemann a baptisé le TWV 50/4 « sonate », même si la partie des cordes est assurée par un petit orchestre. Si les hautbois n'y occupent que passagèrement une fonction concertante, la musique est réjouissante et toujours d'une créativité (ruptures rythmiques, associations sonores audacieuses) bien dans la manière de Telemann. L’éditeur compte poursuivre la série: tant mieux ! |
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