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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean‑Luc Macla
CPO avait déjà
révélé quelquesunes de ses oeuvres, ainsi qu’Annette Dasch chez HM. À vingt‑six
ans, en 1642, Kindermann publia, sous le titre Opidanischer Orpheus,
vingtsept lieder sur des poèmes de Martin Opitz. Du fait des rigueurs de
l'existence durant le conflit qui ravageait l’Allemagne, le compositeur s’en
tint à de la musique de chambre ou de salon. La simplicité formelle renvoie aux chansons populaires avec un accompagnement plus élaboré. Au continuo richement diversifié s’ajoutent régulièrement des violons, qui répondent à la sensibilité des poèmes par leurs préludes et leurs ritournelles (plage 12 notamment). La monotonie qui guette dans ces colliers de jolis couplets est atténuée par l'engagement, les nuances et ornements des chanteurs. Leur duo de la plage 13 en est un bon exemple. La chaleur du timbre d'Ina Siedlaczek et sa verdeur ne sont pas étrangères à notre plaisir, tout comme la voix lumineuse et ductile de Kobow. Pas la découverte du siècle mais un corpus original fort bien défendu. |
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