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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Philippe Ramin Les cantates allemandes qui composent ce programme sont toutes issues de la plume de contemporains de Bach. « On trouve, dans ces oeuvres liturgiques, note Mattheson, le style du madrigal, du choeur polyphonique, du motet, de l'interlude instrumental. Les chorals sont en style mélisma-tique. »
Meine Sünden gehen
de Jacobi répond certainement à ces critères, mais le goût italien n'y est pas
aussi marqué que chez ses pairs. Le choeur initial ponctué d'une basse
haletante, le duo alto‑soprano où la musique illustre soigneusement le mot font
valoir des solistes à l'investissement expressif mesuré en accord avec le
caractère recueilli du traitement musical. On sait que la cantate de Bach Alles, was von Gott geboren aujourd'hui perdue empruntait largement à la future Ein feste Burg dont les forces sont ici adaptées en fonction de l'usage liturgique en vigueur à Leipzig. Hesse remplace les hautbois d'amour par des violons d'amour, solution convaincante sur le papier et à peu près satisfaisante sous les archets d’Arpa Festante. Les vocalises de l'air de basse sont impeccablement négociées par Thomas Gropper, le duo alto‑ténor révèle la belle sûreté de Hans‑Jörg Mammel et la rusticité discutable des vocalises du contreténor. Dans l'ensemble, ce florilège d'oeuvres rares défendues avec sobriété fait mouche. |
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