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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Émile Huvé Deux des Suites pour luth de Bach sont des transcriptions de sa propre main: la BWV 995 (Suite pour violoncelle n° 5) et la BWV 1006a (Partita pour violon n° 3) La BWV 996 a vraisemblablement été composée pour le Lautenwerk, cet instrument à clavier muni de cordes en boyaux qui visait à reproduire la sonorité d'un luth. Il est quasi impossible de déterminer pour quel instrument fut pensée la BWV 997, l'incroyable complexité de la fugue écartant a priori le luth. Franz Halasz interprète les quatre sur une guitare moderne à six cordes du luthier Julian Dammann, tout en conservant les tonalités de la version pour luth. La BVW 995, au lieu du la mineur plébiscité par les guitaristes, retrouve avec son sol mineur d'origine une profondeur supérieure, renforçant la puissante tension harmonique du Prélude. Le timbre chaud et plein de l'instrument donne beaucoup de corps à ces Suites dans leur dimension verticale. Quoique le chant soit magnifiquement phrasé dans les cantilènes des mouvements lents, cette plasticité des phrases enjambe difficilement, dans certains mouvements rapides, des appuis rythmiques à la mesure trop systématiques. En revanche Halasz convainc dans les mouvements fugués, auxquels il donne la lisibilité attendue - préludes des BVW 995 et 996, fugue de la BVW 997. Avis aux guitaristes. |
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