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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Paul de Louit Originaire du Sud Tyrol, cette région limitrophe entre l'Italie et l'Autriche; Peter Kofler se lance dans une intégrale de l'oeuvre pour orgue de Bach sur le gros instrument de synthèse dont il est le titulaire à l'église jésuite de Munich, St. Michael. Maître-mot: l'efficacité. Son tactus va de l'avant sans état d'âme (sauf, curieusement, dans I'Allegro du « Grand Mogol » d'après Vivaldi et la Pièce BVW572). Il peut friser, dans le Prélude et fugue BVYV 541, une virtuosité mécanique, ou produire, dans les chorals divers et le Prélude en fugue BVW 539, de grands moments de pIatitude. Il peut aussi, a contrario, magnifier la grandeur et faire oublier le temps dans un BVW 548 dont la fugue est spectaculaire. L’efficacité n'empêche pas la finesse: la pédale et le toucher savent se faire légers pour tenir compte de l'acoustique généreuse du lieu. L’interprète, par ailleurs claveciniste, use de l'ornementation ajoutée, des articulations, et inégalise légèrement le Trio en BVW 583: ce goût discret, aussi sûr que sa technique, réussit bien aux Sonates en trio nos 4 et 5, comme aux chorals Schübler. Reste l'instrument: curieux comme autant de jeux réservent aussi peu de sonorités de détail. Une fois passées en revue quelques jolies flûtes et un agréable quintaton dans les Variations canoniques comme dans une brochette de chorals de l’Orgelbüchlein, la monotonie guette, on tourne en rond. Défaut majeur dans un projet où tous les grands recueils (Orgelbüchlein, chorals « de Leipzig ») seront à la découpe. Même si la prise de son s'améliore à partir du CD 2, le plenum et les anches, les mélanges de fonds trahissent les empâtements d'une harmonisation sans poésie : des concertos bien peu italiens en font les frais, comme tous les chorals pris sur les anches. Peter Kofler, donc, nous donne envie de le suivre; mais la perspective de subir ce même instrument tout au long de l'aventure, elle, nous exténue par avance. |
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