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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Philippe Venturini « Frankfurt Sonatas » parce qu'elles y furent publiées par le compositeur, en 1715. Elles sont dédiées à Johann Ernst, le jeune duc de Saxe-Weimar qui rapporta de ses voyages des partitions de sonates et concertos italiens qui influencèrent Bach et Telemann. Désormais connues sous le numéro de catalogue TWV41 :g1 à A1, elles piochent selon le caprice du compositeur entre le genre da chiesa et da camera, glissant dans leur quatre mouvements ici une courante, là une sarabande. Alors que la partition indique des sonates« à violon seul, accompagné par le clavecin », Gottfried von der Goltz s'entretient, au gré des sonates et même des mouvements, avec une basse au profil variable, dessiné par diverses combinaisons de cordes et de claviers. Sauf erreur, seuls l'Italien Valerio Losito (Brilliant Classics, 2016) et l’Américain Dorian Komanoff Bandy (Whaling City Sound, 2017) ont fait dialoguer le violon avec un unique clavecin alors que Stephan Schardt (Ml 2013) avait recours à un violoncelle et un clavecin.
La présente version de ces
sonates peu enregistrées peut ainsi se prévaloir d'une séduction sonore
immédiate, rehaussée par une prise de son lumineuse et aérée. Gottfried von der
Goltz privilégie les longs traits d'archet, la souplesse des lignes (Schardt se
montre plus anguleux), la plénitude du chant (Sarabande de la Sonate
n°5) sans négliger l'énergie rythmique au service d'une inépuisable
fantaisie (Gigue de la n°2, Allegro final de la n°4). |
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