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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean‑Luc Macia Lointain successeur de Bach comme cantor de l'église SaintThomas, Gotthold Schwarz sacrifie à la tradition en dirigeant, chaque année en décembre, l'Oratorio de Noël avec les forces locales. Si le Thomanerchor, par son effectif surdimensionné, renvoie plusieurs décennies en arrière, la fraîcheur et la vitalité des voix d'enfants sont un bonheur. Les musiciens du Gewandhaus, sur instruments modernes mais en formation chambriste « informée », ont pour eux une relative transparence, avec une flûte aérienne, des hautbois d'amour et cors anglais aussi agiles que délicats. Et des trompettes qui se gardent d'en rajouter dans le pompeux. Schwarz anime tous les chœurs avec dynamisme. S'il reste distant dans des récitatifs peu théâtraux, il donne une élasticité et une spiritualité solaire à la plupart des arias. Son plateau vocal est dominé par Dorothee Mields, dont l'air avec écho de la cinquième cantate touche à la magie avec ses aigus diaphanes, son médium généreux, ses phrasés libérés de toute contrainte. Malgré un timbre un peu engorgé, Markus Schäfer affiche un style irréprochable ‑ dommage qu'il abandonne l'Évangéliste à un ténor aussi neutre. L’alto manque de grave et la basse est correcte sans plus. Un témoignage de l'héritage bachien à Leipzig. |
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