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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Vincent Genvrin Organiste pendant cinquante-sept ans à la Marienkirche de Brunswick, Delphin Strungk continue les pratiques improvisées de la Renaissance en transformant avec une fertile imagination des motets de Lassus ou Hassler. Plus entreprenant, son fils Nicolaus Adam parcourra l'Europe, devenant l'un des premiers compositeurs d'opéra issus du monde germanique. Il laisse une série de Capriccios qui semblent plutôt pensés pour le clavecin, de même qu'un étonnant Ricercar sopra la morte della mia carissima madre écrit à Venise. De la même génération que lui, Peter Mohrhardt (ca. 1630‑1685) présente moins d'intérêt avec une série de Chorals un peu mécaniques. Porté par les instruments qu'il touche (extraordinaire « Trommete » de Tangermünde!), Tomadin apparaît par moments plus inspiré que d'habitude. Mais son enthousiasme s'émousse à égrener des pièces qui se ressemblent trop. Les intégrales rappellent parfois ces valises de vacances, où l'on se réjouit d'entasser dans un minimum d'espace quantité d'objets dont la plupart ne serviront à rien. Il y a dans ces deux disques un peu longuets de quoi en faire un seul qui eût été excellent à l'instar de la subtile anthologie de Bernard Foccoulle consacrée à Praetorius et Schildt (Diapason d'or cf. no 679). |
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