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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Jérémie Bigorie Membre de l'ensemble 2Cellos avec Stjepan Hauser, Luka ŠuIic est manifestement une vedette : au très narcissique photomontage de la pochette ‑ reléguant le nom de compositeur en tout petits caractères sous celui de l'interprète ‑ fait écho une notice (et un minutage) réduite à la portion congrue où l'on apprend, entre deux clichés avantageux, que le violoncelliste joue sa propre transcription (et par conséquent transposi-tion vers le grave) des Quatre Saisons, accompagné par l'Orchestre de l'Académie nationale Sainte‑Cécile et Luigi Piovano. Lesquels rempilent après s'être illustrés aux côtés de la violoniste Anastasiya Petryshak pour le même label (Classica no 216)! L'écoute révèle un jeu moins autocentré que la pochette pouvait le laisser croire: le dialogue avec ses partenaires est équilibré, Luka Šulic prenant manifestement plaisir à se fondre dans la « masse » pour mieux s'en affranchir à la faveur de tel figuralisme virtuose, comme un continuiste qui prendrait soudainement du galon. Pas de réelle prise de risque pour autant, puisqu'on reste loin des étourdissantes pyrotechnies exécutées en clé de sol par Amandine Beyer (Zig‑Zag Territoires) ou Fabio Biondi (Naïve). L'ornementation quasi inexistante est compensée par quelques effets bruitistes (premier mouvement de L'Hiver). À d'autres endroits, l'articulation parait un peu savonnée. Une nouveauté moins destinée à enrichir une discographie pléthorique qu'à combler les fans de l'interprète. |
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