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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Olivier Fourés Dès le XVIIe siècle, certains de ses admirateurs ont petit à petit reproché à Vivaldi d'être tombé dans l'extravagance, son jeu comme son écriture se laissant trop influencer par le théâtre. D'autres, au contraire, ont aimé cela. Question de goûts. Mais tous tombaient d'accord sur L’estro armonico, premier recueil de concertos que Vivaldi publie (à Amsterdam, en 1711). La fantaisie que le prêtre roux y déploie, en prenant tous les risques sans se départir d'un style irréprochable, devait conquérir « la moitié de l’Univers». Ce modèle fut d'emblée la source de nombreuses transcriptions, les plus fameuses étant celles de Bach. Ce qu'il y a d'intéressant avec les transcriptions, c'est qu'en habillant une oeuvre avec d'autres vêtements, on en révèle parfois des détails insoupçonnés. La version de chambre colorée que propose ici le claveciniste Michele Barchi n'est pas sans évoquer les transcriptions d'un Chédeville, où les phrases musicales se fractionnent dans l’espace et les timbres. Armoniosa se délecte, avec une créativité et une connivence qu'on ne s'autorise que lorsqu'on se sait en terrain vierge. Ceux qui connaissent déjà L’estro armonico et ses diverses transcriptions apprécieront les solutions pleines d’esprit que Barchi trouve à chaque instant (le menuet du Concerto no. 7 par exemple). Les autreS pourront découvrir Vivaldi tel qu'il le fut au début du siècle dernier, grâce à l'orgue de Bach. |
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