Texte paru dans: / Appeared in: Ricercar |
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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Philippe Venturini L’ACHÉRON A LE PIED MARIN L'ensemble navigue en terrain conquis pour ce Deuxième Livre. Enthousiasmant. Avec une équipe quasiment identique, François Joubert-Caillet et I’Achéron poursuivent leur intégrale des quelque six cents pièces pour viole de Marin Marais, emboîtant ainsi le pas au pionnier Jean‑Louis Charbonnier (Ligia, 23 CD). Publié en 1701, ce Deuxième Livre se distingue du précédent par la proportion croissante de pièces à titres (La Familière, La Gracieuse, La Badine, etc.) et la Présence des trois oeuvres de vastes dimensions : les tombeaux pour Lully et Sainte‑Colombe et les Couplets de Folies.
Si, dans son avertissement, Marais précise que sa musique peut être jouée «
sur toutes sortes d'instruments », il laisse aussi de la
latitude pour la basse continue. Aussi les artistes en varient‑ils la
composition au gré des suites (clavecin et viole, clavecin seul ou guitare et
viole), Prenant même la liberté d'y intégrer une harpe, il est vrai du plus bel
effet. On regrette, cela dit, qu'ils n'expliquent pas pourquoi ils ont choisi de
répartir les cent quarante‑deux pièces en douze suites au lieu des huit que
mentionne la partition. |
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