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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Jérémie Bigorie Le répertoire musical pratiqué au château de Brtnice comprenait les Concertos pour violon RV 273, 367, 371 et 390, auxquels viennent s'ajouter ici les Concertos RV257 et 389, sans doute postérieurs à 1720. Propriété d’Antonio Rambaldo Collalto, la demeure située en Moravie avait importé l'architecture italienne et accueilli moines et musiciens, dont le célèbre Vivaldi, qui avait quitté la Cité des Doges pour Vienne, où il devait mourir en 1741. Ce 62e volume de l'intégrale en cours de son oeuvre se concentre sur les Concertos de cette période tardive, dont Cesare Fertonani souligne dans la notice que «le raffinement extrême, allant même jusqu'à une certaine préciosité», se conjugue avec une "simplification harmonique, de construction périodique, d'ornementation de la mélodie propres au nouveau style galant ». Primus inter pares de l'Accademia Bizantina depuis 2011, Alessandro Tampieri exalte les inflexions souvent mélancoliques de ces Concertos. Sans céder aux coups d'archet heurtés d'un Biondi (Warner) dans les différentes sautes d'humeur, sans singer les phrasés parfois maniérés d'un Carmignola (Sony), son jeu sobrement ornementé s'accorde davantage au classicisme naissant. Ottavio Dantone adjoint au continuo un archi luth dont la volubilité éclate particulièrement dans le finale du Concerto RV371. Dans l'ensemble, le chef s'attache à faire ressortir la diversification figurale comme la fragilité de ces moments magiques où le violon est prêt à vaciller. |
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