Texte paru dans: / Appeared in: Erato 9029542338 |
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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Gaëlle Le Dantec
Entouré de la même
équipe que pour son premier album, « Anima Sacra », l'an dernier (Classica
n°207), Jakub Józef Orlinski se fait amoureux transi (Orfeo de Hasse),
trahi (Scipione de Predieri), ravagé (Orlando de Haendel),
dévasté(Dardano dans Amadigi de Haendel), transpercé (Pirro e Demetrio
de Scarlatti)...
Il Pomo d'Oro
confirme sa place au premier rang, tant il regorge de vie et d'énergie, mais
aussi de couleurs et de nuances, d'expressions et de matières qui construisent
les décors au gré des passions. Le chanteur a travaillé de nouveau avec son
conseiller musical Yannis François, qui a amplement contribué au choix équilibré
entre airs connus et familiers (Haendel, Cavalli) et premières mondiales: pas
moins de sept morceaux inédits, dont le Nerone de Giuseppe Maria
Orlandini (16761760) qui séduit immédiatement. Lambition de ce disque se veut
plus spectaculaire que celle du premier, notamment dans les ouvrages de Cavalli
ou Haendel, où Orlinski excelle et s'est déjà imposé sur scène. La voix est
sensuelle, ambrée, libre, le musicien, toujours aussi sensible et habité. D'où
vient qu'on en demanderait encore plus pour se consumer littéralement? En amour,
on ne craint pas l'excès. Malgré cette pointe de regret, le disque est
admirable; intelligemment conçu, il se déguste avec délices. Ardente flamme
d'amour. |
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