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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: ÉtIenne Moreau Des années après, Alexandre Tharaud renoue avec le répertoire qui l'a fait connaître, tel un lointain écho à ses formidables disques Rameau et Couperin (HM, 2001 et 2006). Une occasion nouvelle de montrer son plaisir à défendre des pages peu explorées sur piano moderne, et d'affirmer à la fois son individualité et sa connaissance de ces musiques. Mais ce qu'il nous offre aujourd'hui est nouveau: il s'agit d'un bouquet varié mêlant adroitement le méditatif et le virtuose, évitant l'effet de monotonie que ce genre d’oeuvres peut parfois produire sur un Steinway. Des pages célèbres, comme le Rappel des oiseaux, la Gavotte en la mineur et Les Sauvages de Rameau, Les Ombres errantes de Couperin, croisent des partitions ou transcriptions moins connues de Royer, d'Anglebert ou Balbastre. Ainsi passe‑t‑on du sourire aux larmes, du soleil à la pénombre, du célèbre à l'inconnu, avec des effets de surprises joliment et savamment prémédités.
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