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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean‑Luc Macia L’aventure dépasserait‑elle les moyens de la jeune équipe? Avec ses quatre trompettes, ses trois hautbois et ses timbales, la Cantate BM63 est l'une des plus riches en instruments du Cantor, ce qui se manifeste dans l'ambiance jubilatoire des choeurs d'ouverture et de conclusion... au relief ici plutôt modeste mais au geste vif. Si les instruments séduisent, surtout le hautbois solo, les chanteurs sont une autre affaire. À côté d'un Stephan MacLeod grisonnant, d'une Marie Perbost agile dans l'aigu, Eva Zaïcik tient la dragée haute à Thomas Hobbs dans les vocalises virtuoses du second duetto. La version princeps du Magnificat se caractérise, on le sait par l'insertion de quatre interpolations en allemand et latin. Tournet expédie le tout en trente‑deux minutes ‑ quasi la durée de la version sans ajouts. Cette vitesse grand V a pour conséquence d'embarrasser quelque peu les solistes (MacLeod dans Quia fecit mihi magna, Hobbs dans le Deposuit. Le dynamisme des choeurs (Fecit potentiam) ne fait pas tout. Ce Bach un peu prématuré signale du moins un ensemble et un chef prometteurs. |
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