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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Olivier Rouvière Commençons par les motets,dans lesquels la formation mixte américaine varie les effectifs, et réserve quelques jolies surprises. À une voix par partie, Ein Kind ist uns geboren affiche ainsi une transparence exemplaire, Hodie Christus s'avère radieux et en dépit d'un contre‑ténor modeste, le rare Avé Maria, venu du second volume des Petits Concerts spirituels, vaut le détour. Certes, dans les pièces les plus contrapuntiques (Des Wort ward Fleisch, Der Engel sprach) une agogique plus contrastée, un ton moins saint‑sulpicien seraient les bienvenus. De même, le Magnificat latin (SVW 468) bien peu... latin, reste appliqué, mignard. Défauts d'abord imputables à un instrumentarium peu expressif et à une basse continue ne jouant jamais son rôle d’éclaireur ». C'est pourquoi, dans l’Histoire de la Nativité (1664), l’Évangéliste de James Reese met ainsi longtemps à se « chauffer » (jusqu'à atteindre I’émotion véritable dans son arioso chromatique « Auf dem Gebirge »), tout comme l’Ange d’Addy Sterrett, qui ne rayonne vraiment que lors des derniers intermèdes. Tandis que le Choeur des anges (Second intermède) est délectable, les prêtres et scribes sont assez besogneux et le Hérode de Matt Sullivan franchement insuffisant. Ce sont donc la rhétorique et le théâtre qui font ici le plus défaut. |
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