Texte paru dans: / Appeared in: |
|
Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean‑Yves Clément La discographie d’Angela Hewitt est faite de hauts et de bas... La pianiste canadienne, qui nous éblouissait dans ses Variations Goldberg (cf. n° 652) puis dans un album de sonates de Scarlatti (cf. no 664), nous déconcerte dans sa seconde gravure des six Partitas, comme elle nous avait déçus chez Liszt (cf. no 634) et Schumann (cf. n° 605). On ne sait quoi lui reprocher le plus. Le manque patent de finition dans la réalisation pianistique ou le prosaïsme affligeant de l'interprétation? Les Ouvertures et préludes minaudent (la BWV 829 est un modèle), les sarabandes sont sans esprit, les gigues scolaires comme avachies (BWV 828, entre autres). Aucune courante, aucun menuet ne danse ici vraiment. Il faudrait pour cela une vraie stabilité rythmique dans le jeu, et non ces appuis inutiles, ces rallentandos intempestifs, ces constants effets dynamiques (cette idée que l'expression est avant tout dans les « nuances » !). Et ce son pas très travaillé (c'est pourtant essentiel dans tout le piano), avec en sus ces sortes de notes « piquées » d'un autre temps… On retournera donc au charmeur Perahia, au démiurge Gould ou au revigorant Levit, pour ne citer que trois des serviteurs incontournables de cette si noble musique. |
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD
Click either button for many other reviews