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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Vincent Genvrin La destination instrumentale de ce Primo libro demeuré unique n'est pas explicite. Les copies par lesquelles il nous est connu (l’édition originale a disparu) sont pour certaines en parties séparées, tandis que les Dialoghi comportent des paroles... La comparaison avec des recueils contempo-rains permet cependant de l'inclure dans la musique de clavier, laquelle puise alors à toutes les sources instrumentales et vocales ‑ y compris, pour les Toccate, à la polychoralité , sans manifester encore la nécessité de définir un idiome propre. Federico Del Sordo maintient l'intérêt tout au long du programme grâce à une interprétation énergique servie par une belle digitalité. Il a soin notamment de ne pas appesantir les innombrables cadences qui parsèment ces pièces fondées sur la juxtaposition. Les trois principaux types de claviers pratiqués à l'époque sont illustrés. Situé dans un couvent, l'orgue se caractérise par une double console ‑ dont l'une, destinée spécifiquement aux religieuses, est accessible seulement depuis la clôture ! Ses sonorités douces et subtiles, sans les excès de partiels que l'on entend souvent dans les instruments restaurés, permettent un dialogue réaliste avec le clavecin. Que le clavicorde leur réponde au même niveau semble beaucoup plus artificiel... Ce tour de passe‑passe est cependant défendable, dans la mesure où l'oreille n'aurait guère le temps de s'adapter à une douceur extrême pour les deux courtes pièces qui lui sont confiées. |
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