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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Pascal Gresset Le célèbre Adagio d'Albinoni étant un faux du XXème siècle dû à la plume du musicologue Remo Giazotto, le nouveau programme de Michael Form et Dirk Börner, après « Vivaldiana » en 2011 (Pan Classics), est consacré en forme de trompe-l'oeil à la Venise d'Albinoni. Ce disque questionne l'authenticité de certaines pièces et la modification, voire la réécriture d'autres. Pages falsifiées d'Albinoni, attribution douteuse d'un Concerto da camera pour petite flûte, mouvements épars de Vivaldi rassemblés au sein d'une même sonate ou présentés en alternance avec d'autres revus hier ou aujourd'hui... De quoi nourrir une réflexion sur l'original et le pastiche.
Les,oeuvres baroques ont été maintes fois retouchées dans un passé relativement
proche, selon des styles apparaissant contestables aujourd'hui comme alors.
L’écueil est ici évité. À l'originalité du programme répond celle des
interprètes, inventifs et d'une allégresse communicative, tout comme celle de
Dirk Börner s'inspirant dans sa Toccata de thèmes d'Albinoni repris par
Bach. Cette Venise d'Albinoni, pourtant toute d'artifice, semble ainsi
plausible. |
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