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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Rogert-Claude
Travers Face à la gouaille de Galligioni dans le RV 404, Coin prend le contrepied de la délicatesse. Jamais,démonstratif et d'une retenue souriante, il peaufine la diction, cisèle les nuances, les passages piano, soulignant le discours par un soupçon de rubato. Il est secondé par une Onda Armonica lumineuse et aérée qui confère à ce rustique concerto une élégance inattendue. Savourez l'entrée crescendo dans le tutti introductif comme les accents d'archets ponctuant les figures tricotées par le soliste. Cette oeuvre mineure en sort bonifiée. Écoutez le finale frémissant, enlevé mais souple du RV 400. Jamais L'Onda Armonica ne reste indifférente. Les rapports entre le violoncelle et la basse continue sont particulière-ment soignés. Dans le RV 423 par exemple, le violone, le basson, Ie théorbe et l'orgue mettent en valeur l'un après l’autre la ligne mélodique. Mais l'approche vivaldienne de Coin, inchangée depuis vingt ans, se reconnaît avant tout à la rêverie des mouvements lents. La mélancolie du RV 407, les digressions vagabondes dans le RV 423 comme la modestie du chant de la Sicilienne joliment sculptée du RV 415 expriment mieux encore son Vivaldi que l'articulation des motifs de virtuosité ou une ornementation intelligente. Cette intégrale fera date. |
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