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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Roger‑Claude Travers Comme l'écrit Olivier Fourés, « pour réussir de belles Saisons; il faut un travail préparatoire exigeant, comprendre la mécanique concertante, l'importance de chaque partie et ses niveaux de lectures, approfondir la cohérence instrumentale, notamment l'ornementation et les timbres. » « Ses Saisons, Leila Schayegh les joue comme elle les rêve dans sa notice de présentation. Des appeaux gazouillent dès l'entrée du Printemps, un psaltérion envahissant s'invite étrangement à La Chasse. À quoi bon, dans une écriture aussi imagée, ces bruitages de vents venus du théâtre ? Pourquoi greffer des cadences introductives si peu vivaldiennes, ou orner les thèmes dès l'exposition ? Au poids des artifices s’ajoute parfois (derniers mouvements de L’Été et du Printemps notamment) une agaçante sensation de fouillis dans les tutti de Musica Fiorita. Retenons plutôt la spatialisation efficace du discours dans l'Allegro I du Printemps, cet ivrogne joliment croqué dans l’Automne et surtout l'entrée du finale de L’Hiver, dont le drame repose sur le mystère (comme jadis chez Marriner). Rappelons enfin que La follia dépouillée de Musica Antiqua Köln n'a jamais été égalée. |
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