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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Philippe Ramin La redécouverte des songs élisabéthaines par le poète musicien Alfred Deller avec Desmond Dupré puis l'incarnation vibrante d'Emma Kirkby avec Anthony Rooley ont marqué durablement les esprits par l'ardeur du sentiment, la subtilité de la conduite rythmique et la perfection de la langue anglaise. Depuis, les propositions musicales ont heureusement enrichi le champ expressif de ces visions pionnières en soulignant les influences italiennes et françaises.
Mariana Flores, qui a conquis les
scènes baroques par la parfaite adéquation d'un instrument lumineux avec le
répertoire italien du Seicento, participe de cette évolution. Certaines
transpositions ont été ajustées pour sa voix fraîche et ravissante ‑ elles
altèrent légèrement la conduite des lignes de la tablature originale du luth.
Smith n'a pas hésité à ajouter quelque variations dans le fameux Come Again.
L’équilibre entre les deux complices est idéal, les respiration attestent une
belle communauté d'esprit, et la soprano sait utiliser une gamme étendue de sons
filés, droits ou vibrés dans un exercice de style remarquablement maîtrisé, où
elle s'abstient prudemment de tout ajout ornemental. Cependant, derrière la
plainte point de lancinement, un peu d'affectation dans ce Wilt Thou Unkind
à la prononciation approximative. On admire la démonstration tout en demeurant à
la lisière de ce théâtre à la clarté univoque. |
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