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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jérémie Bigorie Un hommage au John Dowland mélancolique comme au truculent. Les ayres de John Dowland, qui trouvent leur origine dans l'air de cour français, représentent le sommet de la musique vocale associée à l'âge d'or élisabéthain. L’accompagnement instrumental est laissé à la discrétion des interprètes: luth ou ensemble de violes.
D'«accompagnement» on se refusera à
parler dans le présent enregistre-ment tant la parité entre voix et instrument
est patente. Pour son premier disque récital (capté il y a quatre ans dans
l'acoustique intime de l'Auditorium de la MC2 de Grenoble), Mariana Florès s'est
mise sur un pied d'égalité avec le luth à huit choeurs d'Hopkinson Smith. AU DIAPASONÉmouvant, cet art de chanter en soufflets, comme si ses cordes vocales étaient frottées avec un archet, attaché qu’il est à fusionner la ligne de la mélodie avec le pointillisme de l'accompagnement luthé ‑ rappelons que le compositeur tenait les deux rôles. Au diapason, Hopkinson Smith montre à nouveau l'immense musicien qu'il est en faisant éclater ses « larmes de cristal » sur l'ouverture des voyelles. Le recours obligé à quelques transpositions n’a pas empêché ses doigts virtuoses de broder contre‑chants et autres figures arpégées : de quoi contenter ceux dont la préférence va vers les avatars polyphoniques ce ces petits bijoux.
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