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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Un peu de tout - de l'anglais, de l'italien, du français - ou presque - ni allemand ni espagnol. Un parcours de l'Europe vocale du XVIIe siècle ? Un survol. Rien n'est approfondi, ni le choix du répertoire (encore la Passacaglia della vita de Landi, encore Vos mépris chaque jour de Lambert), ni la proposition interprétative. Ed Lyon chante très bien, c'est indéniable. Joli timbre, bien projeté, chant très ouvert, texte nettement articulé. Texte ? Suites de mots, presque indifférenciés. On cherche des intentions. Un éclat vocal, assurément, mais ni ombres ni lumières. L’allure incohérente du programme se dissout dans l'uniforme joliesse. Même constat côté instruments, où il aurait fallu, à tout le moins, marquer une distinction plus franche entre ce qui relève de la (belle) réalisation de la basse continue (chez les Italiens, en particulier) et ce qui est (ou devrait être) accompagnement entièrement noté (chez Boësset ou Guédron).
C'était ça, la sprezzatura,
cette « nonchalance » prônée par le grand traité
Le Courtisan ? Cette absence
d'engagement, cette distance ? Quel
ennui ! |
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